« Nous partons tous en voyage. Chaque jour, nous rencontrons des cyclopes, des sirènes et autre chimères ; sur la route, dans le train, sur un bateau ou dans le métro. Tel Ulysse, nous espérons rentrer ou juste arriver chez soi ou quelque part d’autre, en utopie peut-être ? Alors nous rêvons. Et de nos rêves, nous ramenons des souvenirs et des histoires à raconter aux autres ou à soi même. » Gilbert Petit nourrit ses œuvres de son propre métissage, des langages de ses racines africaines, asiatiques et européennes. Quel que soit le support choisi, on y retrouve les aplats de couleur du Pop Art, le langage plastique de la bande dessinée, celui de la Figuration Libre et le geste Street Art. Mais aussi, en fond, comme une résurgence atavique, le culte des ancêtres et le vaudoun – sous les traits de son chien notamment.